Histoire de la race

Des races françaises, la gauloise dorée est la plus proche des caractéristiques et coloris des coqs dorés sauvages d'Asie dont les naturalistes s'accordent à dire qu'ils seraient à l’origine de toutes les volailles. Cela positionnerait cette race comme la plus historique des poules françaises.

Elle serait parvenue en France à l’occasion d’invasions et par l'intermédiaire de navigateurs. Le coq est apparu dès l'antiquité sur les monnaies gauloises et Jules César évoque la race dans l’ouvrage historique "La Guerre des Gaules". Ensuite, le coq est parfois accompagné, à partir du 16è siècle, du roi de France sur les gravures et les monnaies.

Aujourd'hui, le coq gaulois est surtout utilisé pour évoquer la France, à l'étranger, comme emblème sportif.

Avec les concours agricoles, la gauloise apparaît en exposition dès 1894 et son standard est adopté en 1923. Délaissée des élevages à cause de sa ponte moyenne, ses effectifs se réduisent jusque dans les années 1990 où une restauration de la race est entreprise par le Bresse-Gauloise Club de France. Aujourd’hui une poignée d’éleveurs amateurs lutte pour sa sauvegarde.

Cette poule, comme le coq de sa race, arbore un coloris doré à saumoné aux multiples couleurs et reflets, surtout marqués chez le mâle. On distingue ainsi la Gauloise saumon doré et la Gauloise saumon doré clair. Elle est reconnaissable à sa belle queue relevée et très fournie en plumage. A noter que la couleur des poussins à la naissance fait penser à des jeunes faisans.

La gauloise dorée est de taille modeste. La poule pond régulièrement au printemps et durant l'été des œufs blancs d'au moins 60 grammes. En dépit de sa domestication, cette race a conservé une partie de son caractère sauvage. En effet, elle peut voler sur plusieurs dizaines de mètres à 5-6 mètres au-dessus du sol sans difficulté.

La race vit dehors toute l’année, perchant dans les arbres ou sur des charpentes la nuit. Sa rusticité aide à la protéger des prédateurs et évite les soucis de santé.